• Depuis le 28 août 2017, l’utilisation, la fabrication et l’importation de sacs en plastique sont interdites au Kenya.

    Rédigé par Nathalie Jouet, le 29 Aug 2017, à 9 h 40 min

     

     

    À l’instar de nombreux pays africains comme le Rwanda, la Gambie ou le Sénégal, le Kenya a interdit les sacs plastiques en raison de leurs effets nocifs sur l’environnement. Depuis le 28 août, leur utilisation est passible d’une amende maximale de 32.000 euros et d’une peine d’emprisonnement de 4 ans. Les touristes qui arrivent sur le territoire devront donc abandonner leurs sacs plastiques à l’aéroport.

    Jusqu’à 4 ans de prison pour l’usage d’un sac plastique

     

    Les supermarchés kényans distribuent plus de 100 millions de sacs plastiques par an, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Les rues de la capitale Nairobi sont envahies de détritus et de sachets, constituant une véritable décharge à ciel ouvert. Le pays a adopté ce 28 août 2017 l’une des législations les plus sévères au monde pour lutter contre la pollution générée par ces sacs, en prévoyant des amendes pouvant aller jusqu’à 32.000 euros et des peines de prison de 4 ans maximum.

     

    L’interdiction vise les sacs distribués par les commerçants, mais ne concerne pas les biens emballés dans du plastique ni les sacs utilisés pour les ordures. Le Kenya avait déjà tenté à deux reprises de mettre en place cette mesure, en vain. Cette fois-ci, l’interdiction semble bénéficier d’un large soutien tant la pollution est devenue visible.

    L’utilisation des sacs en plastique, un fléau environnemental

    L’interdiction des sacs plastiques avait été annoncée six mois plus tôt par les autorités kényanes, pour laisser le temps aux consommateurs et commerçants de s’adapter à la nouvelle législation. Les sacs en plastique contribuent aux 8 millions de tonnes de plastique qui se retrouvent chaque année dans l’océan. À un tel rythme, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan d’ici 2050, souligne le PNUE. Le directeur du PNUE, Erik Solheim, a dès lors qualifié l’interdiction d’ “étape gigantesque“.

     

     

    L’entrée en vigueur de cette mesure a cependant perturbé certains supermarchés, qui ont vu de longues files d’attente se former aux caisses et de nombreux clients obligés de transporter leurs courses dans des caisses en carton. Plusieurs enseignes pourraient bientôt commercialiser des sacs écologiques et réutilisables à bas prix, a récemment précisé l’Association des commerçants au détail du Kenya.

     

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  • Paris Match |Publié le 11/01/2017 à 17h11|Mis à jour le 11/01/2017 à 18h24

     

    "Deux navigateurs français s’apprêtent à faire un tour du monde à bord d’un navire futuriste qui embarque les toutes dernières technologies propres. Le but ? Les tester et sensibiliser le monde à la transition énergétique. 

    Il y a trois ans, Victorien Erussard a eu une idée : construire un navire futuriste qui embarquerait des énergies propres et des matériaux révolutionnaires, afin de montrer qu’un futur plus respectueux de l’homme et de son environnement est possible. Aujourd’hui, ce coureur au large et ancien officier de la marine marchande est quasiment parvenu à réaliser ce rêve. Au printemps, il partira avec son ami et scaphandrier professionnel Jérôme Delafosse à bord de l’Energy Observer, le premier bateau autonome en énergie et sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines, propulsé à l’hydrogène et aux énergies renouvelables.

     

     

    Les deux hommes ont le cœur bien accroché. Si Victorien a bouclé une Route du Rhum, remporté trois titres de champion de France en F18 et terminé, entre autres, quatre Transat Jacques Vabre, Jérôme a passé 23 ans à explorer les océans, plongé à 1000 mètres de profondeur au cœur des abysses et a découvert un palais englouti de Cléopâtre dans le port est d’Alexandrie, en 1997.

     

    A bord du navire de 30,5 mètres de long pour 12,8 mètres de large, les deux hommes vont entamer une odyssée de six ans autour du monde, traverser 50 pays et réaliser 101 escales afin de montrer qu’il est possible de parcourir des dizaines de milliers de kilomètres en consommant et en relâchant 0 gramme de CO2 dans la nature. Au départ de Saint-Malo, leur ville natale, ils réaliseront un tour de France durant l’année 2017 avant de conquérir la Méditerranée en 2018, l’Europe du nord en 2019, les Amériques en 2020, l’Asie et l’Océanie en 2021 puis l’Asie et l’Afrique en 2022.

     

    Une mixité d’énergies renouvelables 

    «Energy Observer c’est le tout premier navire hydrogène et électrique qui va fonctionner grâce à une mixité d’énergies renouvelables», a déclaré ce mercredi devant la presse Victorien Erussard. Le navire sera en effet doté de 150 mètres carrés de panneaux photovoltaïques et deux éoliennes à axe vertical pour générer de l’électricité. Un cerf-volant automatisé, destiné à augmenter la vitesse du bateau et réduire ses dépenses énergétiques, sera également installé. Mais surtout, l’Energy Observer sera capable de produire de l’hydrogène à partir de l’eau de mer, alors que les producteurs actuels puisent dans les énergies fossiles pour en fabriquer. «Energy Observer est la parfaite démonstration que l’hydrogène permet d’intégrer les énergies renouvelables dans notre quotidien. En faisant le tour de la terre avec 100% d’énergies renouvelables stockées à bord sous forme d’hydrogène, ce navire réalise une première mondiale et ouvre ses portes d’une nouvelle ère sans énergies fossiles», a déclaré dans un communiqué Pascal Mauberger, le président de l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustibles.

    Ce bateau montre bien qu’il n’y aura pas qu’une solution qui permettra de pourvoir aux besoins énergétiques de la planète

     

    Cette déclaration n’est pas anodine. Outre communiquer et sensibiliser le monde à la lutte contre le changement climatique et le développement de la transition écologique, cette «Calypso du futur» permettra de tester ces technologies pour les introduire par la suite dans le quotidien des Français. «C’est un projet qui donne une image réelle de ce que peut être les solutions pour la transition énergétique. Ce bateau montre bien qu’il n’y aura pas qu’une solution qui permettra de pourvoir aux besoins énergétiques de la planète», a commenté Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la nature et l’homme, actuel parrain de la mission.

    Le projet couvre également un but industriel. Les énergies qui sont portées par l’Energy Observer seront recyclées dans les secteurs maritimes ou aéronautiques par exemple. «Il y a des PME ou des ETI qui sont prêtes à les intégrer et à les développer sur le sol français. Ce navire est alors un message d’espoir énergétique pour montrer ce que l’on est capable de faire en matière d’économie verte», a soutenu Florence Lambert, directrice du CEA-LITEN, laboratoire d’innovation pour les technologies nouvelles et les nanomatériaux, basé à Grenoble, avant d’assurer que la France possédait la meilleure pile à combustible du monde juste derrière Toyota et Nissan.

     

    Elle estime à dix le nombre d’années restantes avant que l’hydrogène ne s’invite réellement au cœur de l’industrie des transports de masse."

     

    Cliquez sur ce lien pour voir ce projet en images : https://www.facebook.com/EnergyObserverExpedition/videos/1391371530936608/

     

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  • Qui dit durabilité, dit ingéniosité...

    Qui dit durabilité, dit ingéniosité...

    Qui dit durabilité, dit ingéniosité...

    Qui dit durabilité, dit ingéniosité...

    Qui dit durabilité, dit ingéniosité...


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    Les végétaux dits « oxalogènes » ont la propriété de transformer, avec l’aide de champignons et de bactéries, le CO2 en calcaire. A Haïti, grâce au projet « Arbres sauveurs », des milliers des noyers Maya oxalogènes ont été plantés avec un triple but : permettre la reforestation, lutter contre le changement climatique par la captation du CO2 et apporter une source de nourriture à des populations en insécurité alimentaire grâce aux noix de ces arbres, qui peuvent être transformées en farine. Explications dans une vidéo proposée par Universcience.tv dans le cadre de la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement, jeudi 10 novembre.

     

     

    LE MONDE
    En savoir plus sur

    http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/11/10/ces-arbres-sauveurs-qui-stockent-le-co2-dans-le-sol_5028808_1650684.html#Ur7w8T2TCDsgWBt3.99

     

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